Boucle d’eau : l’eau du lac prise dans le trou du Boubioz climatisera les Trésums-Marquisats.

Quels impacts pour les plongeurs ?
En 2017, les premières études concernant la possibilité de créer une boucle d’eau pour chauffer la piscine des Marquisats et le nouveau quartier “Avant scène” aux Trésums-Marquisats,  avaient légitimement créé un émoi chez les élus du CODEP-FFESSM74. Le projet prévoyait en effet de puiser l’eau du lac dans le trou du Boubioz avec des impacts réglementaires à la clef et des limitations possibles de la pratique subaquatique dans ce secteur prisé des plongeurs. La température de l’eau rejetée dans le lac posait aussi question en ce qui concerne l’impact sur la faune et la flore de ce secteur du lac.
C’est ainsi que le président du CODEP a pris contact avec Thierry BILLET, élu municipal d’Annecy en charge du projet et les responsables du cabinet IDEX/SGI, la société d’ingiénerie porteuse du projet à Annecy et forte de son expérience à Genève avec la réalisation  de la boucle d’eau qui alimente depuis plusieurs années les organisations internationales.
A la demande du CODEP, une réunion de présentation et d’explication du projet à destination exclusive des plongeurs a donc été organisée à la maire d’Annecy le 16 octobre 2017. Le président du CODEP avait convié à cette réunion les présidents des deux plus gros clubs du lac, le plus à même de faire valoir les interrogations des plongeurs. Claude MARTINI, ancien président du CSA accompagné de Gérard MENARD, son adjoint et désormais président du club, étaient les mieux placés pour poser les bonnes questions concernant le maintien sans obstacles réglementaires de la pratique subaquatique dans ce lieu mythique. Christian PERRIERE, président de la Coulée Douce, impliqué depuis de très nombreuses années auprès du SILA, apportait quant à lui un questionnement plus général sur l’impact de cet équipement sur le lac.
Les réponses apportées par les élus et les techniciens du cabinet IDEX/SGI ont été de nature à rassurer les plongeurs. Par exemple, l’impact sur la faune et la flore n’est pas mesurable dans le lac Léman malgré plusieurs années de fonctionnement. Au contraire, les conduites de puisage ont généré des lieux de fixation de la vie subaquatique en favorisant son développement.
En ce qui concerne, les éventuelles impacts réglementaires sur la pratique subaquatique dans ce secteur, les responsables de l’unité Lac de la DDT74, ont apporté une réponse sans ambiguïté : il n’y aura pas de limitation.
Les travaux débuteront prochainement pour une mise en service début 2021 (voir l’article du Dauphiné Libéré).