La sécurité en plongée est un élément indispensable à notre discipline. C’est pourquoi le Club de Plongée de Sallanches et Poseidon Passy Plongée, sous l’impulsion des présidents, Alexandre PARCEVEAUX et Laurent KNODT, organisent chaque année une journée recyclage au RIFAP. Pour cela, ils font appel aux compétences et au professionnalisme de Patrick DOUCET (secouriste professionnel et moniteur RIFAP).
Pour la FFESSM, une personne possédant le RIFAP le possède à vie et aucun recyclage n’est obligatoire. Mais aux clubs de Passy et de Sallanches nous avons un avis contrasté sur cette mesure. Nous préférons nous référer à ce qui se passe dans la société où les diplômes aux premiers secours doivent être régulièrement révisés pour être reconnu. Nous savons tous que les techniques évoluent avec le temps et les recherches et surtout que les gestes et les réflexes de premiers secours se perdent peu à peu avec le temps. Il est rare, et fort heureusement, une fois le diplôme passé les moniteurs et à faire une réanimation réelle d’un plongeur. C’est pourquoi les présidents des deux clubs insistent chaque année pour que tous leurs moniteurs réactualisent leurs connaissances techniques et pratiques dans ce domaine. De plus, ces journées sont l’occasion de confronter l’expérience de moniteurs aguerris avec les plongeurs fraîchement titulaires de RIFAP. Nous sommes même en train de réfléchir sur l’idée d’intégrer dans notre règlement intérieur une « obligation » pour les moniteurs des clubs de participer annuellement à ce recyclage.
Cette journée annuelle se tenait donc ce 15 mai 2016, sous les regards très critiques et formateurs de Patrick DOUCET. Les moniteurs de plongées (fraîchement diplômé ou pas) et quelques membres se sont donc entraînés à répéter encore et encore tous les gestes qui sauvent. La matinée était plutôt théorique : révision des gestes de surfaces, déroulé d’un appel des secours, réanimation cardio-pulmonaire, utilisation de l’oxygène, utilisation du défibrillateur, utilisation de la fiche de sécurité, questions diverses…) Tandis que l’après-midi était plutôt consacré à de la pratique en scaphandre (remonter à la surface avec un plongeur qu’il soit conscient ou non, remorquage en surface et sur une place, position de sécurité…) Pour se faire, nous avions même et l’autorisation de la mairie de mettre un canoë non motorisé à l’eau. Nous espérons qu’avec ce genre de journée, nos moniteurs et membres des clubs pourront faire face plus facilement et plus rapidement à des situations qui, nous l’espérons, ne devrait pas arriver (Voir ICI l’article du Dauphiné Libéré)
Laurent KNODT
Crédit photo: Peggy MARTIN