A quelques heures du déconfinement, la communauté subaquatique s’interroge quand à une prochaine reprise des activités dans nos lacs.
A l’occasion des cérémonies du 8 mai, Richard VIVION de Radio France a posé la question à M. Pierre LAMBERT, Préfet de Haute-Savoie. Si la navigation des bateaux pourrait reprendre dès le 11 mai, il semble que les activités de “baignade” individuelle ne pourront pas redémarrer avant début juin, au mieux.
Ecouter la déclaration de M. Le Préfet ICI.
Un extrait de cet interview :
– Monsieur le préfet, le maire d’Annecy a annoncé vouloir vous faire une demande de dérogation pour la réouverture du lac d’Annecy aux activités nautiques, l’avez-vous reçue ? Et quelle est votre position ?
Il me l’a faite oralement et il va me la faire par écrit. Je vais l’étudier avec bienveillance et réalisme dès lors qu’il s’agira de me demander l’autorisation de navigation sur le lac. C’est à dire la possibilité d’accéder au lac en barque pour y pêcher, la reprise des activités de la Compagnie des bateaux ou encore celle des loueurs de pédalos. Je pense évidemment qu’il y a une forte attente de la population de pouvoir profiter de ce cadre exceptionnel.
Vous dites reprise de certaines activités mais pas de toutes les activités liées au lac.
Je ne pourrai pas, et je ne crois pas que le maire d’Annecy me le demandera, je ne pourrai pas autoriser les baignades ni la dépose de personnes sur les pontons et sur les berges du lac. Les sports individuels de loisirs seront autorisés en plein air donc sur le lac mais par exemple, le paddle et le ski nautique ne le seront pas. Ces activités restent interdites car elles impliquent pour certaines de se mettre à l’eau et je le répète : pour l’instant autoriser la baignade est impossible des raisons de sécurité sanitaire. Début juin nous verrons quel est l’état de la situation en Haute-Savoie. Si nous sommes toujours en zone verte, si la circulation du virus ne reprend pas et si nous notre capacité hospitalière en réanimation reste la même, dans ces cas-là, peut-être pourrons-nous aller un peu plus loin comme le premier ministre l’a laissé entendre ce jeudi.