Rémi MASSON, photographe en apnée bien connu, animera une conférence le jeudi 18 janvier 2024 à 18h Aqualis à Aix-les-Bains
Rémi MASSON, photographe en apnée en eau douce une nouvelle fois mis dans la lumière !
Tous ceux qui connaissent Rémi MASSON connaissent sa posture discrète. Il n’empêche, le formidable travail qu’il a réalisé au cours de ces dernières années avec son appareil photo, lui vaut une très large reconnaissance par la communauté subaquatique, mais aussi par le grand public. Les médias s’intéressent aussi à ce personnage étonnant et à sa production. Nous avons fait écho à cette couverture médiatique très régulièrement sur ce blog .
Le Dauphiné Libéré dans son édition du 5 janvier, consacre un nouvel article à Rémi et à son ouvrage “Grands Lacs Alpins”.
Remy MASSON : diffusion le 29 déc à 14h45 sur France 5, de son documentaire “CASTOR”.
Pectinatelle : une nouvelle espèce envahissante de nos lacs alpins ?
Stéphan JACQUET, directeur de recherche à L’INRAE à Thonon-les-Bains, spécialisé au sein de cette institution, sur l’écologie micobienne et sur les espèces invasives pour les trois grand lacs alpins, lance un appel à tous les plongeurs concernant une possible nouvelle espèce invasive de nos lacs :
“Pectinatella magnifica, appelée « Pectinatelle » en français, est un bryozoaire d’eau douce plutôt thermophile, habitant les eaux stagnantes ou à faible courant, et formant des colonies massives, gélatineuses, visqueuses autoucher, mais de consistance ferme. La colonie est appelée zoarium.
Il est possible que cette espèce envahisse nos lacs.
Merci de le signaler si vous la croisez.”
L’eau du Léman plus transparente : une mauvaise nouvelle en fait !
Un article récent du Dauphiné Libéré s’interroge sur cette réalité à la lumière des travaux d’une partie de la communauté scientifique rassemblée au sein du projet Seewandel.
Stéphan JACQUET, directeur de recherche à L’INRAE à Thonon-les-Bains, spécialisé au sein de cette institution, sur l’écologie micobienne et sur les espèces invasives pour les trois grand lacs alpins, fait ici un recensement, sans doute non exhaustif, des atteintes de cette espèce invasive sur l’équilibre biologique du lac Léman.
"La moule quagga, une espèce exotique envahissante, est désormais bien implantée dans nos lacs. On commence à peine à percevoir ses impacts écologiques et économiques.
Le projet Seewandel, animé par l’EAWAG et focalisé majoritairement sur le lac de Constance, s’est attelé à détailler quelles conséquences entraînera la moule quagga pour les lacs alpins et préalpins, dont le Léman. Et les conséquences éventuelles sont nombreuses: déclin du plancton car ces bivalves filtrent de grandes quantités de phytoplancton ; augmentation de la profondeur de visibilité en raison du déclin du plancton ; augmentation des nutriments au fond du lac et diminution des nutriments dans les eaux libres du fait que les moules vivent à proximité du sol ; modification des communautés d’espèces et du réseau trophique ; déclin des stocks de poissons en raison de la modification du réseau trophique ; coquilles de moules sur les rives ; augmentation des travaux d’entretien et des coûts, par exemple pour les tuyaux destinés au captage d’eau, des bateaux, des filets de pêche etc.
Stéphan JACQUET
Et si “LE FRANCE” naviguait à nouveau sur le lac d’Annecy ?
Défi apnée pour Louane
Inventaire bio du lac
l’inventaire bio du lac s’est tenu à la Coulée Douce du 18 au 22 juillet, à l’initiative de Christian Bayle, président de la commission environnement et biologie du CODEP FFESSM
Cela permet de suivre l’évolution des espèces peuplant le lac d’Annecy
La présence des deux envahisseurs : la moule Quagga et de la crevette Hemimysis anomala n’a pas été détecté
Puces de canard et moules invasives
Plusieurs projets de recherche démarrent sur la moule quagga tant les enjeux sont forts autour de ce petit mollusque envahissant.
Le CISALB, gestionnaire du lac du Bourget, a mis en place un protocole pour le transfert des bateaux depuis l’été dernier.
Voir : https://www.cisalb.fr/La-moule-quagga
Du côté de la CIPEL (Léman), idem depuis plus récemment :
Voir : https://www.cipel.org/moulequagga-2021/
Il est vrai que la question se pose sur notre pratique et nous devons inviter nos plongeurs baroudeurs d’un lac à l’autre à être le plus responsables possibles